C’est un concept qui a pris de l’ampleur, beaucoup d’ampleur même depuis la crise sanitaire. Les restaurants virtuels, aussi appelées cuisines fantômes, sont accessibles uniquement via des plateformes sur internet. Autrement dit, impossible de manger sur place ou bien même commander à emporter, sans passer par une application. Zones à forte densité de population et à faible densité de restaurants sont les terrains de prédilections de ces dark kitchen. Il s’agit bien souvent de zones industrielles, où les salariés qui y travaillent n’ont généralement pas forcément le temps entre midi et deux d’aller chercher à manger. Ainsi, ces lieux permettent aux clients plus ou moins éloignés de récupérer leur déjeuner ou leur dîner en passant commande en quelques clics seulement via leur smartphone ou leur ordinateur.
Intrinsèquement, ces établissements sont liés aux agrégateurs de commande en ligne. Avec l’absence de salle pour accueillir la clientèle, trouver un local pour une dark kitchen est plus simple, puisqu’il doit seulement disposer d’un espace suffisant pour accueillir une cuisine professionnelle, une chambre froide et le personnel, le chef et son équipe. Les dépenses sont moindres, avec l’absence de serveurs et l’achat de denrées en masse, faisant ainsi diminuer les coûts. Comme au sein d’un restaurant classique, la commande est ensuite confiée à un livreur pour vous être livré le plus rapidement. Pour cela, les coursiers peuvent notamment utiliser des vélos cargo afin d’entreposer un maximum de commandes, livrer les clients plus rapidement et éviter les multiples aller-retours entre le restaurant virtuel et tous les lieux de livraison. Grâce notamment aux nouveaux vélos cargo avec cellule frigorifique, il est aussi possible de livrer des denrées plus sensibles aux températures lors de leur transport.